Tuesday, January 19, 2016

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Dans les pays anglo-saxons il est resté un système de hauts grades exclusivement. C'est en France, au début du XIXe siècle, que ce système, nouvellement arrivé d'Amérique, en 1801, par le Suprême Conseil de Charleston, voulut se doter, en 1804, des trois grades des loges bleues. Le Guide des maçons écossais qui correspond à la forme achevée des premiers rituels du Rite Écossais Ancien et Accepté, situe expressément ce rite dans le sillage de la maçonnerie des Antients. Il fait de larges emprunts au manuscrit intitulé les Trois coups Distincts ( Three Distinct Knocks) de 1760, document de référence du rituel des Antients 1• On note parmi les différentes caractéristiques de ce rite : -Le Vénérable ouvre la loge au nom de Dieu et de Saint Jean d'Écosse -La présence de deux Diacres. ' A. INSTRUCTION AU GRADE DAPPRENTI Guide des Maçons écossais D -Frère premier surv:., y a-t-il quelque chose entre vous et moi ? R-Un culte. D -Quel est-il ? R -C'est un secret. D -Quel est ce secret ? R -La maçonnerie. D -Êtes-vous maçon ? R-Mes frères et compagnons me reconnaissent pour tel. D -Quel homme doit être un maçon ? R -Celui qui est né libre. 568 LA SYMBOLIQUE MAÇONNIQUE DU TROISIÈME MILLÉNAIRE D Comment fûtes-vous préparé pour être reçu maçon ? - R-D'abord dans le cœur. D -Où fûtes-vous conduit ensuite ? R -Dans une chambre contigüe à la loge. D -Quelle était cette préparation ? R -Je n'étais ni nud, ni vêtu, et privé de tous métaux ; une corde au cou ; je fus ainsi conduit à la porte du temple par la main d'un ami, que j'ai depuis reconnu pour mon frère. D Comment connûtes-vous que vous étiez à la porte de la loge, - puisque vous aviez les yeux bandés ? R -Parce que je fus arrêté, et ensuite admis. D -Comment fûtes-vous admis ? R -Par un grand coup. D -Que vous dit-on ? R -Qui est-là ? A quoi je répondis : Quelqu'un qui demande à être admis dans la R:. L:. dédiée à Saint-Jean d'Écosse. D Comment avez-vous osé l'espérer ? - R -Parce que je suis né libre et de bonnes mœurs. D -Que vous dit-on alors ? R -De déclarer mon nom, mon surnom, mon âge, mes qualités civiles, ma religion et le lieu de ma naissance. D -Après cela, que fut-il ordonné ? R-D'entrer. D Comment entrâtes-vous ? - R -Ayant la pointe d'une épée, ou toute autre arme guerrière appuyée sur le sein gauche. D -Que vous demanda+on ? R -Si je sentais ou voyais quelque chose. D -Que répondites-vous ? R -Que je sentais, mais que je ne voyais rien. D Par qui fûtes-vous reçu après votre entrée ? - R -Par le second surveillant. D Comment disposa+il de vous ? - R -Il me livra au frère expert, qui m'ordonna de me mettre à genoux, et de participer à une prière que le vén. ·. récita. D -Que vous demanda-t-on après cette prière ? R -En qui je mettais ma confiance. D -Que répondîtes-vous ? R-En Dieu. D http://datasprint.eu/fr/service-saisie-de-donnees/ Que fit-on de vous ensuite ? - R -On me prit par la main droite, on me fit lever, et on me dit ensuite de ne rien craindre et de suivre mon guide sans danger. D -Où vous conduisit ce guide ? R -Il me fit faire trois fois le tour de la loge. LES TEXTES FONDATEURS D -Où rencontrâtes-vous un obstacle ? R -Au sud, derrière la colonne du second surv. ·. , où je frappai paisiblement trois coups. D -Quelle réponse vous fit-il ? R -Il me demanda : Qui est-là ? D -Que répondîtes-vous ? R-Comme à la porte : Quelqu'un qui demande à être reçu maçon. D -Où rencontrâtes-vous le deuxième obstacle ? R -Derrière le premier surv. ·. , à l'ouest, où je frappai trois coups, et fis ensuite les mêmes réponses à ses questions. D -Où trouvâtes-vous le troisième obstacle ? R -Derrière le Me.·., où je frappai de même, et fis encore les mêmes réponses. D Que fit-il de vous, le Me . ·. ? - R-Il me fit conduire au premier surv .·., à l'ouest, pow avoir des instructions. D -Quelles sont les instructions qu'il vous donna ? R -Il m'apprit à faire le premier pas dans l'angle d'un carré-long, afin que je parvinsse à l'autel pow y prêter mon obligation. D -Où la prêtates-vous ? R -Al' autel des sermens, mon genou gauche et mon pied droit nuds, mon corps droit formant une équerre, ma main droite sw la Bible, le compas et l'équerre ; ma main gauche soutenant le compas appuyé sw le sein gauche, et je prêtai l'obligation solennelle des maçons. D -Après que vous eûtes prêté cette obligation, que vous dit-on ? R -On me demanda ce que je désirais le plus. D -Que répondîtes-vous ? R -La lumière D -Qui vous donna la lumière ? R-Le Me.-. et tous les frères. D -Lorsque vous eûtes reçu la lumière, qu'est-ce qui frappa votre vue ? R-Une bible, une équerre et un compas. D -Que vous dit-on qu'ils signifiaient ? R-Trois grandes lumières dans la maçonnerie. D -Expliquez-les moi. R -La bible règle et gouverne notre loi ; l'équerre nos actions, et le compas nous maintient dans de justes bornes envers tous les hommes, et particulièrement envers nos frères. D Que vous montra-t-on ensuite ? - R-Trois sublimes lumières de la maç. ·. , le soleil, la lune et le Me .. . de la loge. D -Que fit-on de vous ensuite ? R -Le Me ." me prit par la main droite, me donna l'attouchement et la parole, et me dit : Levez-vous, mon frère. 570 LA SYMBOLIQUE MAÇONNIQUE DU TROISIÈME MILLÉNAIRE D -Qu'est-ce qui compose une loge ? R-Trois, cinq, sept. D -Pourquoi trois composent-ils une loge ? R -Parce qu'il y a eu trois grands maçons employés à la construc­ tion du temple de Salomon. D -Pourquoi cinq ? R -Parce que tout homme est doué des cinq sens. D -Quels sont les cinq sens. R -L'ouïe, l'odorat, la vue, le goût et le toucher. D -De quel usage sont-ils dans la maçonnerie ? R-Trois sont d'un grand usage. D -Expliquez-moi leur usage. R-La vue, pour voir les signes ; le toucher, pour sentir l'attouche­ment et reconnaître un frère dans les ténèbres comme à la lumière, et l'ouïe, pour entendre la parole. D -Pourquoi sept composent-ils une loge ? R -Parce qu'il y a sept sciences libérales. D -Voulez-vous me les nommer ? R -La grammaire, la rhétorique, la logique, l'arithmétique, la géométrie, la musique et l'astronomie. D -De quelle utilité sont-elles aux maçons ? R -La grammaire nous enseigne l'écriture et la parole. D -Que nous enseigne la rhétorique ? R-L'art de parler et de discourir sur des sujets quelconques. D -Que nous enseigne l'arithmétique ? R -Le pouvoir des nombres. D -Que nous enseigne la géométrie ? R -L'art de mesurer la terre, ainsi que les Egyptiens le pratiquent pour retrouver leur terrain en même quantité après les débordements du Nil, qui submerge fréquemment le pays, pendant lequel temps ils fuient dans les montagnes ; et pour éviter les disputes qui s'élèveraient entre eux à cet égard, ils inventèrent la géométrie, par le secours de laquelle ils retrouvaient leur juste quantité de terrrain. Cette même règle fut depuis conservée et pratiquée par toutes les nations. D -Que nous enseigne la musique ? R -La vertu des sons. D -Que nous enseigne l'astronomie ? R -A connaître les corps célestes. D -Quelle forme a votre loge ? R-Un carré-long. D -De quelle largeur est-elle ? R -De l'est à l'ouest. D -Quelle longueur ? R -Du sud au nord. LES TEXTES FONDATEURS D -Quelle hauteur ? R -De la terre aux cieux. D -Quelle profondeur ? R -De la surface de la terre au centre. D -Pourquoi ? R -Parce que la maçonnerie est universelle. D -Pourquoi votre loge est-elle située est et ouest ? R -Parce que tous les temples le sont ainsi. D -Pourquoi cela ? R -Parce que l'évangile fut d'abord prêché dans l'est, et s'étendit ensuite dans l'ouest. D -Qui soutient votre loge ? R -Trois grands piliers. D -Quels sont leurs noms ? R -Sagesse, force et beauté. D -Que représente le pilier de la sagesse ? R -Le maître à l'est. D -Que représente le pilier de la force ? R -Le premier surveillant à l'ouest. D -Que représente celui de la beauté ? R -Le deuxième surveillant au sud. D -Pourquoi le maître représente+il le pilier de la sagesse ? R Parce qu'il dirige les ouvriers, et maintient l'harmonie parmi eux. - D -Pourquoi le premier surveillant représente+il le pilier de la force ? R Parce que le soleil finit sa course à l'ouest ; aussi le premier - surv. ·. s'y tient pour payer les ouvriers, dont les gages sont la force et le soutien de leur existence. D -Pourquoi le second surv. ·. est-il celui de la beauté ? R Parce qu'il se tient au sud, qui est le milieu de la beauté du - jour, pour faire reposer les ouvriers, et les rappeler de la récréation au travail, afin que le vén. ·. en tire honneur et gloire. D -Pourquoi disons-nous que notre loge est soutenue par trois grands piliers ? R -Parce que la sagesse, la force et la beauté sont les perfections de tout, et que rien ne peut durer sans cela. D -Pourquoi ? R -Parce que la sagesse invente, la force soutient, et la beauté orne. D -Votre loge est-elle couverte ? R -Oui, par une voûte céleste de nuages de diverses couleurs. D -D'où soufflent les vents pour les maçons ? R -De l'est à l'ouest. 572 LA SYMBOLIQUE. MAÇONNIQUE. DU TROISIÈME. MILLÉNAIRE. Planche 2 l -Tableau d' Apprenti au R.E.A.A. LES TEXTES FONDATEURS B. INSTRUCTION AU GRADE DE COMPAGNON Guide des Maçons écossais D -Êtes-vous compagnon ? R-Je le suis. Examinez-moi, éprouvez-moi. D -Où avez-vous été reçu compagnon ? R -Dans une loge régulière de compagnon. D -Comment avez-vous été préparé ? R -Je n'étais ni nud, ni habillé, ni pieds nuds, ni chaussé, privé de tous métaux, et fus conduit ainsi par un frère à la porte de la loge. D -Comment fûtes-vous admis ? R -Par trois coups. D -Que vous dit-on ? R -Qui est-là ? D -Que répondîtes-vous ? R -Un apprenti qui a fini son temps, et qui demande à être reçu compagnon. D -Comment espérâtes-vous y parvenir ? R -Par le mot de passe. D -Vous l'avez donc, le mot de passe ? R -Oui, je l'ai, vén .·. D -Donnez-le moi. R -(Il le donne D -Que vous dit-on alors ? R-Passe Sch ... D -Que devîntes-vous alors ? R-Je fis cinq voyages autour de la loge. D -Où trouvâtes-vous la première opposition ? R-Derrière le premier surv. ., où je fis la même réponse qu'à la porte. · D -Où trouvâtes-vous la seconde opposition ? R -Derrière le maître, où je fis encore la même réponse. D -Que fit-il de vous ? R -Il me renvoya au premier surv. · . , pour recevoir des instructions. D Quelles instructions vous donna-t-il ? - R Il m'enseigna mon devoir, et à faire deux pas sur le deuxième - degré d'un angle droit d'un carré-long, mon genou droit incliné, mon pied gauche formant une équerre, mon corps droit, ma main droite sur la bible, mon bras gauche soutenant la pointe d'un compas formant une équerre ; et je prêtai ainsi mon obligation. D -Avez-vous retenu cette obligation ? R -Oui, vénérable maître. D -Répétez-la moi. R -Je le ferai avec votre assistance. 574 LA SYMBOLIQUE MAÇONNIQUE DU TROISIÈME MILLÉNAIRE D -Levez-vous et commencez. R-Je jure de ma propre volonté, etc. D -Après cette obligation, que vous montra-t-il ? R -Le signe du compagnon. D -Que fit-il de vous ensuite ? R -Il ordonna qu'on me fit reprendre mes habits, et qu'on me ramenât, pour remercier la loge de mon admission. D -Après avoir été admis compagnon, travaillâtes-vous en cette qualité ? R -Oui, vén. ·., je travaillai à la construction du temple. D -Où avez-vous reçu votre salaire ? R -A la colonne J ... D -Quand vous arrivâtes à cette colonne, que vîtes-vous ? R -Un surveillant. D -Que vous demanda-t-il ? R -Le mot de passe. D -Le lui avez-vous donné ? R -Oui, vénérable. D -Quel est-il ? R-Sch ... D -Comment parvîntes-vous à la colonne J ... ? R -Par le portique du temple. D -Vîtes-vous alors quelque chose de remarquable ? R -Oui, vénérable maître. D -Que vîtes -vous ? R -Deux belles colonnes de bronze. D -Comment se nomment-elles ? R-B ... etJ .... D -Quelle hauteur avaient ces colonnes ? R -Vmgt-cinq pieds cubes, avec un chapiteau de cinq pieds cubes, qui font quarante pieds de hauteur (Voy. Deuxième Chro. · ., chap. 3, v. 15, selon la Bible, le cube est d'un pied six pouces anglais) D -De quoi étaient terminés et ornés les chapiteaux ? R -Des filets de lys et de grenades. D -Les colonnes étaient-elles creuses ? R -Oui, vénérable maître. D -De quelle épaisseur était l'enveloppe extérieure ? R -De quatre pouces. D -Où furent-elles fondues ? R -Dans la plaine du Jourdain, dans une terre d'argile, entre Succoth et Zarthan, où les vases sacrés de Salomon furent coulés. D -Qui les fondit ? R -Hiram-Abif. LES TEXTES FONDATEURS •" L-·--- Planche 22 -Tableau de Compagnon au R.E.A.A. 576 LA SYMBOLIQUE. MAÇONNIQUE. DU TROISIÈME. MILLÉNAIRE. C. INSTRUCTION AU GRADE DE MAÎTRE Guide des Maçons écossais D -Où avez-vous été reçu ? R -A l'ouest. D Où allez-vous ? - R-A l'est. D -Pourquoi quittez-vous l'ouest pour aller vers l'est ? R -Parce que la lumière de l'Évangile parut d'abord de ce côté. D -Qu'alliez-vous faire à l'est ? R -Chercher une loge de maîtres. D -L'êtes-vous, maître ? R -Les maîtres me reconnaissent pour tel. D -Où avez-vous été reçu ? R -Dans une loge de maître. D -Comment avez-vous été préparé pour être reçu maître ? R -Les pieds sans souliers, les deux bras et le sein nuds, privé de tous métaux, à la réserve d'une équerre attachée au bras droit, je fus conduit à la porte de la loge. D -Comment avez-vous été admis ? R -Par trois coups distincts. D -Que vous demanda-t-on ? R -Qui est-là. D -Qu'avez-vous répondu ? R -Un maçon qui a fait son temps comme apprenti et comme compagnon, qui demande à être reçu maître. D -Comment êtes-vous parvenu ? R -Par un mot de passe. D -Donnez-le moi. R -(Il le donne) T ..... . D -Que vous dit-on, alors ? R -Entrez, T ..... . D -Que fit-on de vous ? R -On me fit faire un tour dans la loge. D -Où avez-vous rencontré le premier obstacle ? R -Derrière le second surveillant. D -Que vous a-t-il demandé ? R -Il me fit la même question qu'à la porte. D -Que fit-il de vous ? R -Il me fit conduire à l'ouest, au vén. ·. premier surveillant. D -Que fit-il de vous ? R -Il me fit conduire au très-resp. ·. maître. LES Tf.XTf.S FONDATEURS D -Que fit-il de vous ? R -Il me renvoya au vén. ·. premier surv. ·. pour recevotr des instructions. D -Quelles sont les instructions que vous avez reçues ? R -Quand je fus à l'ouest, il m'enseigna à monter à l'est en maître, en faisant le signe d'app:., et à marcher sur l'angle droit d'un carré­long ; à faire deux autres pas sur le deuxième degré du même carré, mes pieds formant l'équerre, et en faisant le signe de comp:.; enfin, le pas de maître sur le même carré-long. Arrivé à l'autel, on me fit mettre à genoux, la main droite sur la bible, les pointes du compas sur chaque sein, et dans cette attitude, je prêtai solennellement mon obligation. D -Pouvez-vous la répéter ? R -Oui, T." R. ·., avec votre assistance. D -Levez-vous, et commencez. R -Moi, N ... , de ma libre volonté, etc. D -Que vous a-t-on montré ensuite ? R -Le signe des maîtres. D -Donnez-le moi. R -(Il le donne). D -Que fit-on de vous ensuite ? R-Le T.·. R.·. me prit la main, et me donna l'attouchement. D -Quel est cet attouchement ? R -Celui de compagnon. D A-t-il un nom ? - R -Oui, très -respectable. D -Donnez-le moi. R-(Il le donne comme il l'a appris) B .. . D -Pouvez-vous aller plus loin ? R-Oui, passez, je vous suivrai. Il mit l'ongle de son pouce entre la première et la seconde jointure, qui est l'attouchement de passe, et je lui répondis par Sch ... D -Que vous fit-il ensuite ? R -Il me donna l'attouchement de compagnon, en me disant : Qu'est cela ? (l'ongle du pouce sur la deuxième phalange) D -Que répondîtes-vous ? R -L'attouchement de Compagnon. D -Donnez-le moi ? R-J ... D -Que vous dit-on alors ? R-Il me dit que j'allais représenter un des plus grands hommes du monde maçon, notre respectable maître Hiram-Abif, qui fut tué lors de la perfection du temple. 5 78 LA SYMBOLIQUE MAÇONNIQUE DU TROISIÈME MILLÉNAIRE D Après la narration d'usage, que fit-il de vous ? - R -On me conduisit aux vén. ·. frères premier et second surv. ·. et au maître, qui me firent les questions que Jubelas, Jubelos et Jubelum avaient faites à Hiram, en me frappant de la même manière. D Que fit-on de vous ensuite ? - R-Après avoir reçu le coup de maillet sur la tête par le très resp.·., on m'étendit par terre. D Que vous dit-on alors ? - R -Que je représentais Hiram-Abif après sa mort. D -Que vous dit-on ensuite ? R -le T. ·. Resp. ·. reprit l'histoire d'Hiram-Abif. D -Comment les envoyés de Salomon relevèrent-ils le corps d'Hiram- Abif ? R -Par les cinq points de la maçonnerie. D -Qui sont-ils ? R -D'abord le vén. ·. second surv. ·. le prit par le doigt index, sur lequel les app. ·. font leur attouchement ; mais par l'effet de la putré­ faction, la peau se détacha et lui resta à la main. Le vén. ·. premier surv.·. le prit ensuite par le second doigt, sur lequel se fait l'attouche­ment de compagnon, et la peau lui resta aussi dans la main. Le très­resp. ·. le prit par la main, appuyant les quatre doigts sur le poignet, le pied droit contre le pied droit, le genou droit contre le genou droit, le sein droit contre le sein droit, et la main gauche le soutenant par le dos. Dans cette position, il le releva en disant : M.· .H. ·.B.·. ; mot qui veut dire : Il est presque pourri jusqu'aux os. Ce mot devint ainsi le mot sacré de maître. D -Puisque vous fûtes relevé par les cinq points de la maç.·., expliquez­ les moi ? R -1 ° Main contre main signifie que je suis toujours prêt à tendre la main à mon frère pour le secourir. 2° Pied contre pied, que je suis toujours prêt à voler à la défense et au secours de mes frères. 3° Genou contre genou, qu'en fléchissant devant 'Etre-suprême, je ne les oublie­ rai pas dans les vœux que je lui adresserai. 4° Sein contre sein, que les secrets qu'ils m'auront confiés y seront invariablement gardés. 5° La main gauche derrière le dos, qu'autant qu'il sera en moi, je soutiendrai mes frères dans tous les périls qui les menaceront. D -Pourquoi étiez-vous privé de tous métaux ? R-Parce que dans la construction du temple, on n'entendit aucun bruit causé par les coups d'aucun instrument composé de métal. D -Pourquoi ? R -Pour qu'il ne fût pas souillé. LES TEXTES FONDATEURS D Comment a-t-il été possible qu'un aussi vaste édifice ait été - construit sans le secours d'aucun instrument de métal ? R Parce que les matériaux furent préparés dans les forêts du mont - Liban, apportés sur des voitures, élevés et placés avec des maillets de bois faits exprès. D Pourquoi étiez-vous sans souliers ? - - R Parce que le lieu où je fus reçu était une terre sainte, sur laquelle Dieu dit à Moïse : Ote tes souliers, car le lieu où tu marches est une terre sainte. D -Qu'est-ce qui soutient votre loge ? R -Trois grands piliers. D -Qui sont-ils ? R -Sagesse, force et beauté. D -Que représentent-ils ? R Trois grands maîtres : Salomon, roi d'Israël ; Hiram, roi de - Tyr, et Hiram-Abif, qui fut tué. D Les trois grands maîtres étaient-ils employés à la construction du - temple ? R Oui, T.·.R.·., Salomon en dressa le plan, d'après l'ordre de - Dieu. Il fournit l'argent et les provisions pour les ouvriers ; Hiram fournit les matériaux et les fit préparer dans les forêts du mont Liban, et Hiram-Abif conduisit l'exécution de ce grand œuvre. 580 LA SYMBOLIQUE MAÇONNIQUE DU TROISIÈME MILLÉNAIRE Les textes fondateurs Rite français LES TEXTES FONDATEURS 2 Le Régulateur du maçon - La Franc-Maçonnerie va s'implanter en France autour de 1725. Le rite pratiqué est celui de la première Grande Loge de Londres, celle dite des Moderns. C'est le seul rite pratiqué connu par les loges bleues au XVIW siècle en France. Le texte du Régulateur du maçon correspond à la version imprimée du rituel officiel du GODF largement inspiré d'un texte des Moderns intitulé jachin et Boaz. Ce rite considéré comme spécifiquement français, provenant de la pratique des Moderns, sous le titre de Rite Moderne ou Rite Français désigne le système adopté par le Grand Orient de France entre 1783 et 1801 sous l'impulsion de Roëttiers de Montaleau. Il s'agit d'un système complet en sept grades, il se décompose en trois grades symboliques (ou loges bleues) et quatre ordres supérieurs (ou hauts grades). Ces derniers vont tomber en désuétude dans le dernier tiers du XIXe siècle et être réanimés à la fin du xxe siècle. Le Rite Français a subi de considérables remaniements dans les années 1880 1887 sous l'inspiration de Louis Amiable qui se réfère largement au positivisme. En 1907, Jean-Baptiste Blatin va modifier légèrement le rituel et en donner une nouvelle mouture, toujours dans le même esprit, à tendance moralisatrice et visant à en éliminer les éléments symboliques. En 1938, Arthur Groussier, alors Grand Maître du Grand Orient de France va en faire adopter une nouvelle version. Au final, les éléments symboliques qui se trouvent dans le Régulateur disparaissent pour beaucoup, entre autres la présence en loge des trois piliers et du tableau de loge. Dans les années 1955, une tentative est faite pour réveiller le Rite Français dans sa version originelle par la loge Du Devoir et de la Raison, sous l'impulsion de René Guilly avec l'aide ultérieure de Philippe Colaneri. S'appuyant sur le Régulateur du Maçon, ils y rajoutent des éléments tirés de différents documents du XVIW siècle. C'est ainsi que naît le Rite Moderne Français Rétabli (RMFR) au GODF. Une version est pratiquée actuelle­ment à la GLFF sous le nom de Rite Français Rétabli (RFR). Parmi les particularités du Rite Français, relevées dans le Régulateur, on notera : -L'illumination et le tracé du tableau de loge se font avant l'ouverture des travaux ; -Il n'est pas fait

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